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Il y a trop de "si", de "peut-être", de "si vous pensez que" ou de formulation négative du type "je suis consciente de ne pas avoir un profil type" dans la lettre d'origine. Des maladresses d'expression aussi : on n'optimise pas ses compétences, on les développe et on les approfondit.

Au delà de ces mots qui traduisent ses doutes et son manque d'assurance évident, la candidate se place d'entrée dans une position de faiblesse psychologique préjudiciable à ses futurs entretiens, ce qui n'est pas une bonne chose. Elle est prête à accepter "même de façon intermittente" un travail "ponctuel" si "on lui en laisse l'occasion". Même si elle tombe sur un employeur honnête et scrupuleux, elle risque de se faire avoir dans sa négociation salariale en se mettant d'avance dans une position de négociation déséquilibrée.

Rien ne sert de se dévaloriser ainsi ou, à l'inverse, de se sur-valoriser. Rares aussi sont les postes où "on vous laisse l'occasion". En général, l'occasion s'enlève, se conquiert ou s'arrache avec une manifestation forte d'intentionalité. Mais pour cela, bien sûr, il est nécessaire d'avoir l'attitude juste qui convainct.

Le passage sur les qualités personnelles, trop subjectif et invérifiable par nature, a été enlevé car c'est plutôt aux autres d'en juger. Mieux vaut prouver ses qualités implicitement que les affirmer haut et fort. En l'occurence, ici dans cette lettre, c'était pour elle une façon de se rassurer.

Mon travail a donc consisté à positiver et à dynamiser l'expression, et à donner ainsi plus d'équilibre, d'assurance et de sérénité à cette lettre qui en manquait cruellement. Il vaut mieux en effet assurer que rassurer ...